L'enseignement dispensé par l'école de la République à nos jeunes est une question capitale.
Parce que le programme d'éducation à la vie affective relationnelle et sexuelle (EVARS) mis en œuvre par le Ministère de l'Education comporte des dérives graves, je me suis fait le porte parole de milliers de familles en interpellant cet après-midi Élisabeth Borne lors des questions d'actualité au gouvernement au Sénat :
Parce que nous refusons que l'école de la République soit le lieu où l'on crée un doute identitaire chez nos adolescents en évoquant la dissociation artificielle entre sexe et genre, alors même que cette période de la vie est marquée par une construction de soi qui doit être sécurisée par des repères clairs et bienveillants.
Parce que nous refusons que la lutte contre les stéréotypes de genre, omniprésente dès la maternelle, prenne systématiquement la forme d'une contestation des représentations du féminin et du masculin.
Parce que nous mettons en doute la capacité d'un enseignant à se former en seulement deux jours pour prendre en charge ces formations éminemment sensibles et intimes, adressées à nos enfants de 3 à 18 ans.
Parce que nous refusons l'exclusion incompréhensible et inacceptable des parents de l'information préalable sur les séances d'EVARS.
Parce que le principe de neutralité de l'école impose que l'enseignement dispensé soit exemple de toute forme de prosélytisme idéologique, philosophique ou encore politique .
Parce que nous refusons que l'éducation sexuelle soit le cheval de Troie de la théorie du genre et du transactivisme à l'œuvre dans nos écoles.
Pour toutes ces raisons, nous exigeons que soit enfin garanti un respect stricte du principe de neutralité, un renforcement de la prévention contre les dangers réel, une vision positive et équilibrée de la vie affective et relationnelle et le rétablissement du droit à l'information des parents.
Retrouvez la vidéo de mon intervention au lien ci-dessous ainsi que mon communiqué de presse à télécharger également.