Panorama de notre territoire Sénat1 Territoire Sénat1

Un territoire d'exception

Entre lacs et montagnes!

Sénatrice sur le terrain

31-07-2023

La pression exercée par le loup sur notre pastoralisme reste très forte et doit nous obliger a réviser nos modalités de gestion de ce prédateur.

A l’heure de l’élaboration du prochain Plan Loup pour la période 2024-2029, cette question se pose donc, plus criante que jamais : le Gouvernement privilégie-t-il la protection du loup ou celle des éleveurs ?

Sa priorité est-elle d'assurer la survie absolue des grands prédateurs ? Ou, au contraire, d’aider les éleveurs à maintenir en vie leurs troupeaux qui produisent du lait, de la viande, tout en façonnant les paysages, stockant du carbone et préservant la biodiversité ?

Sur ce sujet comme sur d’autres, malheureusement, le « en même temps » n’est plus possible. Il a déjà causé trop de souffrance et de détresse, pour les éleveurs comme pour leurs animaux prédatés. En 2022, ce sont 3 720 attaques et 11 641 victimes qui ont été dénombrées, en France. Des attaques qui ne cessent de s’amplifier, en nombre et en violence, année après année.

Et ce « en même temps » coûte cher ! Les dépenses publiques liées au loup s’élèvent aujourd’hui à 35 millions d’euros. Des montants faramineux qui ne couvrent pas, pourtant, tous les besoins en protection des éleveurs, contraints d’apporter 20% en moyenne des dépenses engendrées par le risque de prédation. Et qui ne permettent pas d’indemniser l’ensemble des éleveurs attaqués.

Sans une évolution rapide sur ce sujet, c'est un plan de sauvegarde du pastoralisme dont nous aurons besoin dans quelques années...